Notre audition est un mécanisme d’une précision fascinante. Elle transforme de simples vibrations sonores en signaux électriques interprétés par le cerveau.
Comprendre comment fonctionne l’audition permet de mieux préserver son capital auditif et d’agir rapidement en cas de trouble.
Le pavillon, visible à l’extérieur, agit comme une antenne naturelle : il capte les sons et aide à déterminer leur direction.
Ces sons sont ensuite guidés par le conduit auditif externe vers le tympan, une fine membrane qui vibre au rythme des ondes sonores.
Cette partie de l’oreille offre une amplification naturelle des fréquences de la parole (autour de 2 000 à 5 000 Hz) et protège également le conduit grâce au cérumen et à sa forme incurvée.
Située derrière le tympan, l’oreille moyenne agit comme un amplificateur mécanique.
Les vibrations du tympan sont transmises à trois minuscules osselets : le marteau, l’enclume et l’étrier.
Leur rôle : amplifier le signal sonore et le transmettre à la fenêtre ovale, porte d’entrée de l’oreille interne.
La trompe d’Eustache maintient une pression équilibrée entre les deux côtés du tympan, essentielle pour une écoute claire.
Au cœur de l’oreille interne se trouve la cochlée, un petit organe en spirale rempli de liquide.
Les vibrations transmises par l’étrier y mettent en mouvement ce liquide, stimulant ainsi des cellules ciliées très sensibles.
Ces cellules convertissent les vibrations en signaux électriques, transmis ensuite au cerveau par le nerf auditif.
Chaque zone de la cochlée est spécialisée : certaines analysent les sons graves, d’autres les sons aigus — un principe appelé tonotopie.
Les cellules ciliées sont fragiles et ne se régénèrent pas : une exposition excessive au bruit peut les endommager définitivement.
Une fois les signaux arrivés au cerveau, ils sont traités par le cortex auditif.
C’est là que nous reconnaissons une voix, une mélodie ou le bruit d’un klaxon.
Le cerveau analyse aussi la direction, l’intensité et la tonalité des sons pour nous situer dans l’espace.
Le système auditif, bien que sophistiqué, reste vulnérable.
Le réflexe stapédien offre une protection partielle en contractant un minuscule muscle de l’oreille moyenne face à un son fort — mais il ne suffit pas à prévenir les dommages liés au bruit répété.
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Un simple contrôle permet souvent de détecter une baisse d’audition avant qu’elle ne s’installe durablement.
C’est l’organe de l’oreille interne qui transforme les vibrations en signaux électriques transmis au cerveau.
Parce que l’oreille moyenne amplifie certaines fréquences, et que le cerveau perçoit différemment les sons graves et aigus.
Non, ces cellules ne se régénèrent pas : la prévention est donc essentielle.